Sujet brûlant, non dans l'absolu mais bien dans le vécu.
Cette dignité qui est au coeur du questionnement philosophique et de l'éthique est à la base des fondements de la morale;
sI l'on en fait parfois un usage inflationiste soutenant des revendications contradictoires,ce n'est pas une raison pour s'en détourner car la notion a un contenu riche.
Cette dignité n'est pas une norme , mais un concept lié étroitement à la nature humaine, situé entre droit naturel et positif.
Adorno pose la question "l'ineffable de l'humain est il une voie d'accès au divin?"
Pour Kant l'être humain est infiniment au dessus de tout prix.
Ricoeur parle d'une exigence plus vieille que toute formulation philosophique.
Cette dignité humaine est donc irréductible et indépendante de tout jugement sur la personne jugée digne ou indigne de vivre.
Car que devient l'humain si nous lui dénions cette dignité? Est il encore nécessaire de le traîter avec le respect dû à sa qualité d'homme?
Il appartient à Pascal de conclure" je puis concevoir un homme sans mains, sans pieds, mais je ne puis concevoir l'homme sans pensée, car ce serait une brute ou une pierre"
Si tant est qu'il soit une brute peut on lui enlever la dignité attachée à sa personne?
SOLON.