A venir et avenir constituent une tautologie ambigüe, car si c'est à venir c'est donc dans une certaine mesure du présent.
On peut sans se tromper parler d'un avenir futur indéterminé et par nature inconnu et un avenir présent sur lequel l'homme a prise et au départ duquel il peut se projeter et tenter de maintenir son présent dans l'avenir car la réalisation de cet avenir est le moteur de son action.
"Il est sur les genoux de dieux"disait Homère.
En réalité il n'est nulle part mais il ne manque jamais d'arriver, riche d'une infinité de possibilités et qui se réduit à mesure que l'on se rapproche du présent.
A. Camus parle de la seule transcendance des hommes sans Dieu.
Cet avenir ne peut être présent que dans l'âme ou la conscience et sur un plan ontologique il n'existe que subjectivement.
Heiddeger affirme, l'homme est infinité de choix face à sa projection dans son futur, et ce nécessaire choix est la marque de sa finitude.
.Nietzsche dit :l'avenir est surprise , l'inattendu toujours attendu une chose étonnante qui ne tarde jamais longtemps à se changer en évidence.
Pour Cesbron l'homme a deux ennemis, le passé et l'avenir, le plus grand cadeau reçu est le présent.
Somme toute, l'action de penser l'avenir ne serait il pas une expression des infinis?
SOLON