La désobéissance est considérée comme une infraction consciente et intentionnelle, et celle ci souligne souvent les travers sociétaux.
Elle consiste à ne pas obéir à quelqu'un, à enfreindre, à transgresser et surtout faire ce qui est défendu. Elle prend la forme de refus de l'injustice de l'oppression de la pauvreté entre autre.
Elle s'étend à la désobéissance civile, qui elle est le refus assumé de se soumettre à une loi, un règlement, un pouvoir jugés iniques par ceux qui contestent de façon pacifique.
On peut considérer la provocation, la contestation et pourquoi pas le désintérêt comme des formes de désobéissance avec la forme la plus excessive, l'anarchie.
Les refus peuvent être réactifs(arrachage de plants de maïs transgénique) ou non réactifs( refus de la misère et de l'injustice).
Existe t'il un devoir de désobéissance et est-il légitime?
Dans un système politique ouvert à la négociation est-elle justifiable?
Peut-on la considérer comme constitutif de la démocratie?
In fine est-elle un droit?
La réponse est discutable car dans l'article 2 de la déclaration des droits de l'homme, l'on parle de la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme dont la résistance à l'oppression, mais le rapport entre désobéissance et résistance est-il toujours établi?
Si la désobéissance civile est un acte de refus, est-il pour autant efficace?
Thomas d'Aquin dans la Somme accepte et développe le concept de désobéissance, mais seulement à des lois injustes.
Qu'est ce qu'une loi injuste?
Hanna Arendt et Noam Chomsky ont tenté de fixer les conditions auxquelles la désobéissance est acceptable. La principale est la responsabilité personnelle.
En tout état de cause, le refus est l'expression de libertés, action, volonté et d'esprit.
Obéissance et désobéissance sont des aspects complexes de l'individu et c'est souvent le contexte qui détermine l'action.
Alors, désobéissance civile acte citoyen?
Solon;