L'homme trouve sa noblesse dans la conscience de sa condition imminente,immuable et non négociable.
Cette conscience autorise -t-elle un choix?
Certainement dans la mesure ou l'homme est responsable de son choix et fait preuve de courage extrême à courir à la mort qu'il redoute compte tenu de son caractère d'irréversibilité.
Sartre d'ajouter:la pensée de la mort est angoisse et par définition intenable..
D'où vient que l'on refuse souvent à l'homme le droit de mourir et d'attendre une mort à la hauteur de sa qualité de vie.?
Problème de législation ou d'interdits religieux.?
Passer outre est -ce contrevenir à une loi naturelle ou une quelconque autre loi particulière?
Parlant du suicide, acte personnel et radical par excellence, considéré par la sociologie comme un déficit d'intégration est--ce uniquement quand la vie n'a plus de sens que l'on décide de mourir?
L'on peut parler de la martyrologie et de l'histoire de ces nombreux héros qui de façon lucide ont affronté dignement la mort soit pour idéaux politiques ou religieux, mais en tout état de cause actes réfléchis et qui méritent le respect.
Chacun sait ce qu'il veut pour lui-même, et tout jugement de tiers en la matière ne peut être que subjectif.
Le droit de mourir constitue un droit fondamental de l'homme, inaliénable, et éminemment respectable.
Solon